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pourquoi s'intéresser à notre respiration est-il essentiel ?

Prendre mieux en compte notre respiration et travailler avec, c'est :

- ouvrir une fenêtre pour aérer notre vie

- se relier à notre vitalité et lui permettre de se déployer

- apaiser le stress

- trouver l’équilibre au milieu des émotions

- oxygéner notre corps et nos cellules, aider le système immunitaire à se défendre contre les infections, et alimenter un très grand consommateur d’oxygène : notre cerveau.

 

“Pour garder nos yeux en bonne santé, il est indispensable de maintenir une bonne oxygénation au quotidien, en respirant lentement, amplement...” (Xanath Lichy : Yoga des yeux. Hachette 2017).

 

La respiration est une amie sûre en toute circonstance, toujours là, qui n’attend que nous ! Il suffit d’aller à sa rencontre et de l’inviter à prendre une place royale dans notre vie.

Ancre 1

respirer ? élémentaire mon cher Watson !

La respiration est le mécanisme qui permet d’alimenter nos cellules en oxygène, et de rejeter le gaz carbonique produit par celles-ci. L’un et l’autre, carburant et déchet, sont transportés par notre sang. L’oxygène ne pouvant pas être stocké, nous devons procurer ce précieux carburant en permanence, même pendant notre sommeil.

Sans activité particulière, en étant calme, nous respirons (inspiration + expiration) environ 12 à 15 fois par minute. Une respiration courante brasse environ un demi litre d’air, cette quantité variant d’une personne à l’autre. Nous disposons d’un volume de réserve, aussi bien à l’inspiration qu’à l’expiration, qui correspond au maximum d’air que nous pouvons faire entrer ou sortir au-delà d’une respiration ordinaire. Cette réserve, nous pouvons l’activer… ou pas.

Ancre 2

le diaphragme, deuxième coeur

Le diaphragme est le plus grand muscle de notre corps. Il est parfois surnommé notre “deuxième coeur”, tant son rôle est vital. C’est une grande coupole musculaire, élastique, composée de fibres, une sorte de plancher sur lequel sont posés les poumons et le coeur. Il est lui-même posé sur les viscères abdominales : l’estomac, le foie, les reins, la rate, le pancréas, les coudes supérieurs du gros intestin. A l’arrière de notre corps, il est rattaché à une vertèbre dorsale qui se situe aux environs de notre taille. Muscle infatigable, il fonctionne comme une sorte de piston. Il se contracte et descend sur inspiration. Il se relâche et remonte sur expiration. Il ne se repose qu’à cet instant de “vide” entre l’expiration et l’inspiration. Il joue un rôle majeur également dans les circulations sanguines.

Ancre 3

que respirons-nous ?

L’air n’est pas vide. Un litre d’air pèse plus d’un gramme. Il est composé majoritairement d’azote, d’oxygène, d’un (infime) pourcentage de gaz rares, de vapeur d’eau et de particules solides telles que poussières ou microbes. Plus de 10 000 litres d’air entrent et sortent par nos narines en 24h, ce n’est pas rien !  

Pour les yogis, dans la culture indienne, le Prâna est l’énergie cosmique, un souffle vital présent (entre autre) dans l’air et que, par différentes pratiques (l’art du prânayâma) nous pouvons apprendre à diriger dans notre corps. Le Qi ou le Chi, dans les cultures chinoise et japonaise, correspond à l’énergie de vie, laquelle circule à travers les méridiens du corps, et que nous pouvons contrôler par la respiration.

Ancre 4

le nettoyage du nez

Imaginez les poussières, pollens et autres fines particules qui s’accumulent au fil des jours dans les filtres de vos narines… Bien sûr nous nous mouchons, mais rien ne vaut un lavage à l’eau. Appelé Jala-Neti dans la pratique du yoga, et utilisé également en médecine ayurvédique, le rinçage du nez à l’eau salée existe depuis très longtemps. Cette technique peut paraître étrange quand on la découvre, mais on s’habitue vite, et ses bienfaits sont tels qu’on ne peut qu’y revenir.

 

Pour réaliser cette douche nasale, vous pouvez vous procurer un lota, récipient spécifiquement dédié à cet usage, en porcelaine ou en plastique. A défaut, vous pouvez sacrifier une petite théière (à condition que l’embout ne soit pas blessant).

Diluez une cuillère à soupe de sel dans un litre d’eau tiède, ou une cuillère à café rase pour un demi-litre, et emplissez votre récipient. Installez-vous au-dessus d’un lavabo. Penchez votre tête vers l’avant et vers le côté, gardez la bouche ouverte pour pouvoir respirer, et faites couler l’eau salée tiède dans la narine opposée au côté penché. L’eau ressort par l’autre narine, entrainant les impuretés. Videz la moitié du récipient, puis opérez de même avec l’autre narine.

Après ce nettoyage, mouchez-vous doucement, en maintenant alternativement une narine fermée. S’il vous reste encore de l’eau dans le nez, penchez-vous en avant pour vous moucher. Si vous hésitez, aidez-vous d’un tutoriel en ligne.

Ancre 5
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Les textes sont extraits de mon ouvrage

RESPIRATION,

paru chez Hachette bien-être, 2018.

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